Enfer et damnation - Chap.3 Première punition
Dans l'épisode précédent, Valentin vient d'avouer un premier péché. L'heure de la punition a sonné !
Chapitre 3 - Première punition (Clarissa)
Luciférine buvait les paroles de Valentin, et un soupçon d’excitation
naissait dans son ventre à l’évocation de ces amours adolescentes. La
frustration l’emportait malgré tout ; quoi, c’est tout ce qu’elle avait à
se mettre sous la dent ! Un banal trio entre ados agités par leurs
hormones ! Elle fulminait, elle n'allait pas pouvoir déployer l’étendue
de ses talents. Elle soupçonnait d’autres péchés cachés, il faudrait
creuser... En attendant, elle allait le punir quand même, elle ne
laisserait rien passer.
— La faute est bénigne, presque
enfantine, et mérite une punition en conséquence… tu ne savais pas
encore que ce fût-là s’adonner à la luxure. J'imagine que tu l'as appris
ensuite : l’homme et la femme doivent se réserver pour l’unique amour
de leur vie. Une erreur de jeunesse disons, tu seras donc puni comme un
enfant ! Viens t’allonger sur mes genoux.
Valentin n’osait
croire en sa bonne fortune, il s’installa avec allégresse, à plat-ventre
sur les genoux brûlants de la démone. Il n’allait pas tarder à
déchanter.
Luciférine commença en douceur, une fessée déculottée
bien humiliante, traumatisante, mais peu douloureuse, tout juste bonne à
lui faire rougir les fesses. Elle aimait infliger des sévices plus
intenses d'habitude, mais contre toute attente, elle y prit un plaisir
infini tant les fesses étaient douces et fermes sous ses mains. — Afin
d'endurer des souffrances éternelles, les condamnés à l'enfer
récupéraient chaque matin leur corps intact, avec toute sa sensibilité.
Un corps douillet, mais sensuel aussi, quand seules les âmes éthérées
des heureux élus gagnaient le paradis, pour des plaisirs spirituels et
intellectuels exclusivement.
Valentin tortillait son postérieur
comme s'il cherchait à aller à la rencontre des mains de son bourreau, à
la provoquer pour qu'elle aille plus loin. Luciférine allait le prendre
au mot ! Piquée au vif, elle renforça son geste. Le derrière se tint
enfin tranquille et se mit à rougir joliment, tandis que le condamné
poussait des petits cris aigus tout à fait prometteurs. La démone
s'emballa, elle était à son affaire, elle ne retint plus ses gestes et
le fessa à toute volée.
Sa victime serrait les dents. Valentin
n’était pas contre une fessée sensuelle à l’occasion, il en avait
d’ailleurs administré quelques-unes bien sonores à ses amantes. Il avait
même reçu à l’occasion des tapes affectueuses, et s’était laissé
flatter les fesses avec complaisance. Mais là, il s’agissait de tout
autre chose, les mains de cette démone brûlaient sa peau à vif et
incendiaient tout son derrière. Il avait littéralement le feu au cul !
Luciférine jugea qu’il était temps de faire une pause, ça commençait à
sentir le cochon grillé. La peau du malheureux n'était qu'une bouillie
de cloques et de boursouflures. Elle n’en avait cure, dès le lendemain
il retrouverait sa peau de bébé ; il fallait bien que le supplice dure
toujours.
Divers instruments étaient accrochés aux murs,
Luciférine n’avait que l’embarras du choix : fourches, fouets,
cravaches, verges… il y avait tout ce qu’il fallait pour torturer les
pécheurs ! Elle résista à la tentation de s’emparer du fouet, un léger
crescendo s’imposait, et choisit les verges pour fustiger sa proie. Un
accessoire délicieusement désuet, prisé des maîtres d’école d’autrefois,
et dont le nom allait bien avec le péché puni. Elle se mit à rire de
son jeu de mots, un rire démoniaque.
Valentin se mit à trembler comme une feuille, ce rire sadique se révélait pire que les coups.
Magnanime,
Luciférine décida d'épargner les fesses endolories, bien que leur
sensibilité eut sans doute décuplé les effets. Une autre fois ! Elle
attacha Valentin à des anneaux de fer fixés dans le mur de pierres et
s’empara des verges. Elle le cingla aussitôt de toutes ses forces. La
douleur fut vive, mais brève, aussitôt ravivée par le coup suivant.
Valentin se raidit, il encaissait les coups vaillamment. Il s’habitua
peu à peu, plongé dans une sorte de transe douloureuse. Luciférine le
devina et changea de tactique. Fini les piquantes caresses ! Elle
accéléra le rythme dans un battement de tambour infernal, lacérant la
peau du supplicié - les verges étaient hérissées d'épines.
Et ce n’était pas tout…
C’était
plus fort qu'elle, Luciférine s'échauffait, tant et si bien que les
verges s'enflammèrent projetant des gerbes d'étincelles. Aveuglée, elle
fouettait toujours de ses verges en feu le dos de Valentin sans tenir
compte de ses cris ; il méritait son châtiment ce chenapan ! Il n'était
pas là pour se la couler douce et mater ses seins ! Le dos fut bientôt
assorti aux fesses, constellé de cloques, de brûlures, de couleurs
allant du jaune au rouge foncé ; un joli tableau en somme.
Photo de Mac Harley prise lors de la Sinners Fetish Party : Luciférine en train de réfléchir à la punition qu'elle va infliger à son pécheur préféré.
Vivifiant récit.
RépondreSupprimerPierre.
Merci Pierre ! :-)
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