The Sinners Fetish Party, Vendredi 20 mai 2022
Après mon récit inventé de la soirée, voici tout ce qui s'est passé en réalité :-) Enfin, presque tout !
***
J’arrive bien en avance, fidèle à mon habitude, ne voulant pas rater une seconde de la soirée ! - Je suis au sûre d'y retrouver un ami, il arrive toujours tôt lui aussi ^^
Le ton est donné dès l’entrée, nous sommes accueillis par un révérend
en tenue que je connais bien, et deux ravissantes nones en costume de
latex.
(J’ai essayé de ne pas être reste côté tenue, avec mes
cornes de diablesse et ma croix en perles ; mi démone mi sainte-nitouche
^^. Je viens les mains vides sinon, pas de martinets ni de paddle, ils
m’encombreraient pour danser. J’ai simplement noué un large ruban de
satin autour de ma taille, pour éventuellement attacher des mains,
bander des yeux, fabriquer une laisse improvisée… mais je n’y ai plus
pensé, le ruban n’a pas quitté ma taille avec son nœud romantique, et
personne n’a tiré dessus...)
On nous donne l’hostie trempée
dans du vin blanc, je m'applique à bien tirer la langue... mmmm,
délicieux, la soirée commence bien ! On est ici pour communier tous
ensemble et pêcher joyeusement en chœur !
Arriver tôt
comporte quelques avantages, comme bénéficier d’une petite visite guidée
des caves St Sabin par l’un des organisateurs. Je connais déjà les
caves par cœur, mais les Sinners ont apporté leur touche personnelle :
les lieux sont baignés de lumière rouge comme l’enfer, et tous les
espaces et recoins réservent des surprises :
- Au détour d’un
couloir, une petite pièce accueille Pat et sa table de massage. Je suis
super contente de revoir notre masseur bdsm préféré, qui nous fait
goûter en douceur à plein d'accessoires. Ils seraient mordants entre
d’autres mains, et se révèlent divins avec lui. Je me promets de revenir
vers lui dès que possible, mais c'est sans compter le tourbillon dans
lequel je suis prise, la soirée m'engloutit, me faisant perdre toute
notion du temps… ça m’est déjà arrivé d’ailleurs ! En début de soirée,
je me dis, mmm, je vais faire ci ou ça, et puis tout s’emballe
frénétiquement, et l’aube me surprend en plein élan.
- La
première cave est dédié à un son rock, des années 80’s et plus ; on
s’est bien éclatés à danser sur de vieux tubes remixés ! La grande cave
du fond offre un son plutôt techno, dark electro. Au milieu, de grandes
cages sont disposées ; elles seront bientôt le théâtre de toutes sortes
de jeux. Je verrai un soumis s’accrochant aux barreaux, fouetté par une
dominatrice toute de latex vêtue, des jeunes femmes danser en jouant
avec les barreaux façon mini barre de pole danse... j’ai aimé moi aussi
tenir ces barreaux en acier tout en dansant, en profitant de
l'ondulation de la foule autour de moi, et des jeux en cours tout près,
dans la cage…
- Au fond de cette salle, deux petites alcôves abriteront les jeux les plus intimes. La première est équipée d’une bâche.
— Pour les jeux uro sûrement, me souffle mon voisin.
Je hoche la tête, dubitative, ça ne me paraît pas évident…
- Entre les deux salles, le bar offre lui aussi un espace de jeux avec
sa croix Je marque un temps, stupéfaite : ce n’est pas la croix de St
André familière des soirées bdsm, en X, mais une croix catholique, et
c’est délicieusement dérangeant et sacrilège de la voir.
— C’est pour coller à notre thème, ce sera un peu notre marque de fabrique, explique l’organisateur.
Génial ! ça claque ! Elle est très belle, en bois laqué noir, avec des
menottes de cuir rouges pour attacher les poignets des soumis et des
soumises. Je l’essaie aussitôt avec un soumis ; c'est très troublant de
l’attacher à cette croix. Je le taquine un peu, en douceur, il est
tellement chatouilleux, un régal ! Mais pour lui, c’est à la limite du
supportable, et je modère un peu mes pulsions chatouilleuses.
Un ami désigne la croix et me taquine :
— J’ai lu ton récit sur ton blog ! Alors, tu t’y mets bientôt, c’est ça ?
- Une autre petite salle à l’écart est équipée d’un support permettant
de se s’appuyer pour recevoir des fessées ou tout autre chose. Plus
tard, j'aperçois du coin de l’œil des séances de fouet et de fessées.
Les participants commencent à arriver, je déambule, appréciant les jeux
de lumière, les projections de vitraux au plafond, les tenues... Des
amis photographes sont déjà là, l’un d’eux m’offre une véritable séance
photo tant que la salle de danse est encore assez libre. Je souffre le
martyre et je suis aux anges ! Bien dans le thème de la soirée, donc ;-)
Le son monte d’un cran, la foule se presse sur la grande piste de
danse, trinque ou navigue entre les différentes salles, des coups de
fouet claquent ici ou là ; la soirée est lancée ! De mon
côté, je me fais masser les pieds, assise dans l’escalier, quand
soudain des organisateurs viennent vers nous et allument toutes les
petites bougies alignées le long des marches ! Magique ! Nous voilà au
milieu d’un chemin de lumière… moi qui pensais que les bougies ne
seraient pas allumées, qu’elles étaient là juste comme ça.
La petite salle avec la bâche dispose aussi de nombreuses bougies, et l’un des organisateurs nous informe :
— Ce sont des bougies basses température !
Oh quelle bonne idée ! J'ai envie de rire en repensant à l'hypothèse de
mon ami, un peu plus tôt. J’entraîne aussitôt mon soumis du moment,
pour lui faire goûter la brûlure des éclaboussures de cire sur son torse
et sur dos. J’aime les dessins des gouttes de cire chaude qui s’étalent
sur la peau, taches rouges sur sa peau blanche, et les gémissements de
mon soumis à chaque brûlure.
Ensuite il faut gratter, gratouiller, et ce soumis-là est très chatouilleux, j’en profite un peu, sadique que je suis ^^
Je le laisse pour me promener à ma guise, avide de rencontres de
hasard. Je suis ravie de tomber à tout moment sur des amis, des inconnus
souriants, parfois des amis que je ne connaissais que sur les réseaux
sociaux... et je revis ce phénomène que je connais bien en soirée et qui
me surprend toujours : je croise toujours les mêmes personnes, et ne
revois jamais d'autres amis entr'aperçus un instant.
Je croise un
ami masochiste, il est partant pour que je m’adonne à mon péché mignon,
une petite séance de trampling. Je me déchausse et grimpe avec
enthousiasme sur son ventre musclé. Un autre soumis me tient, je
pourrais perdre l’équilibre sur le terrain mouvant de son ventre. Il
supporte bien mon poids, et se montre très endurant, aidé par son
masochisme. Je pourrais m’emballer, aller plus loin, m’amuser à lui
faire ci ou ça… mais la piste de danse m’appelle à nouveau, et je me
demande aussi si un masochiste sait gérer ses limites ?
Il
est temps de dépenser mes tickets boisson, le temps passe à toute allure
; une petite coupe de champagne pour cramer ce qu’il me reste ! Mais
voilà qu’un gentleman m’offre la coupe, merci !! Il faudra que je
retourne boire pour ne pas perdre mes tickets 😉
Le temps de
danser à nouveau dans la première salle, puis l’autre, recommencer,
m'amuser ici ou là, et je réalise soudain qu’il ne reste qu'une dizaine
de minutes avant la fin de la soirée ! Panique à bord, la musique
s’éteint, les lumières se rallument ; c’est fini. C’est la première fois
depuis longtemps que je me laisse surprendre ! Je file au galop vers le
vestiaire, toujours aussi efficace.
Un immense merci aux
Sinners d’avoir organisé cette soirée bdsm qui nous a comblés au-delà de
nos espérances ! Une soirée dans la pure tradition des événements
fetish-bdsm ! Back to basics, et c'est bon :-) Bravo à toute l'équipe
pour l’organisation sans faille, les DJ au top, les équipes à l’accueil,
au bar, au vestiaire, les espaces de jeux...
Pour en savoir plus
Le site de la boutique The Sinners
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Petite photo vite fait avant de partir, en attendant de peut-être partager des photos "officielles" !
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